Kendo : L’art japonais de l’escrime

Kendo

Le Japon est connu pour être le berceau de nombreux arts martiaux, mais l’un des plus distinctifs est le kendo. Plutôt que d’être axé sur le combat à mains nues ou la lutte, le kendo se concentre sur le maniement de l’épée. Cette discipline maintient l’art du sabre en vie et suit les traces des samouraïs emblématiques du pays. Si vous êtes un tant soit peu curieux de cette forme d’art martial et de ses origines samouraïs, vous pouvez réfléchir à la façon dont vous pouvez l’inclure lors de votre prochaine visite au Japon.


L’histoire du Kendo

Kendo Histoire

Le kendo (voie du sabre) est un art martial japonais de combat au sabre qui a été créé à la fin du 18e siècle. Le kendo s’inspire en grande partie du kenjutsu, qui était un moyen populaire de pratiquer l’art du combat au sabre chez les samouraïs. L’utilisation d’épées en bambou et d’armures de protection est apparue à la fin du 17e siècle et au début du 18e siècle, permettant la pratique d’attaques de pleine force dans de nombreux arts martiaux de combat au sabre.

Le kendo a été interdit au Japon en 1946, car le gouvernement de l’époque ne voulait pas de combats ou de pratiques militarisées au sein de sa population. Cependant, il a été réintroduit auprès du public en 1950 sous le nom de Shinai Kyougi, puis rebaptisé Kendo à partir de 1952. La fédération japonaise de Kendo (AJKF) a été créée en 1952 et considère le kendo comme un sport éducatif et non comme un art martial. La Fédération internationale de kendo (FIK), créée en 1970, est l’organe directeur mondial du kendo et compte de nombreuses organisations affiliées. Il y a des tournois de compétition de kendo, comme pour beaucoup d’autres arts martiaux, avec un championnat mondial de kendo qui a lieu tous les trois ans.

Le kendo a un concept et un objectif qui sont définis par l’AJKF. Il s’agit essentiellement d’un moyen de discipliner le caractère humain par l’application des principes du katana. Le but est de modeler l’esprit et le corps, de cultiver un esprit vigoureux et, par un entraînement correct et rigide, de s’efforcer d’améliorer l’art du kendo, de tenir en estime la courtoisie et l’honneur humains, de s’associer aux autres avec sincérité et de poursuivre en permanence la culture de soi. Ainsi, on sera capable d’aimer son pays et sa société, de contribuer au développement de la culture et de promouvoir la paix et la prospérité entre tous les peuples.


Équipement utilisé au Kendo

Kendo Équipement

Contrairement à certains autres arts martiaux, le kendo est une activité qui nécessite plusieurs pièces d’équipement essentielles. Ces articles ont commencé comme équipement d’entraînement pour les samouraïs afin de réduire les risques de blessures graves pendant la pratique. Comme il s’agit d’une discipline centrée sur l’art du sabre, il faut naturellement un objet ressemblant à un sabre, qui est le shinai dans le kendo. Cette arme en bambou est utilisée pour représenter l’épée et, bien qu’elle ne soit pas tranchante comme une épée, elle peut tout de même blesser à l’impact.

C’est là que le bōgu, un ensemble d’armures, entre en jeu. Les quatre principaux composants du bōgu sont un casque, des gantelets, un plastron et une protection pour l’aine et les jambes. Le casque, appelé men, comporte un masque à grille, ainsi qu’une protection pour le cou et les épaules.


Déroulement d’un combat de Kendo

Kendo Compétition

Les pratiquants du kendo sont appelés « Kendoka » ou « Kenshi ». Le kendo exige une grande force mentale et physique. Le pratiquant ne peut pas se laisser entraîner par les illusions de la colère, du doute, de la peur ou de la surprise découlant des actions de l’adversaire, ces quatre maladies étant collectivement appelées « les quatre maladies du kendo« . Le kendo est assez bruyant, avec beaucoup de cris et de bruits de pas. Comme on ne porte généralement pas de chaussures, les dojos ont généralement un bon plancher en bois, comme une salle de sport.

Le kendo diffère des autres sports de combat, comme la lutte et le judo. Au kendo, il n’y a pas de classes qui séparent les compétiteurs par poids ou par taille. Les joueurs s’affrontent à l’aide d’épées en bambou pour tenter de frapper l’équipement de protection de leurs adversaires dans des zones cibles déterminées : principalement le men (casque), le do (plastron) et le kote (gantelets). Les joueurs marquent des points en frappant de manière décisive ces cibles.

Les matchs sont rapides, les compétiteurs cherchant à marquer des points en trouvant un espace ou une ouverture pour frapper, en déviant un shinai attaquant ou en initiant une attaque pour créer une ouverture en perturbant la posture de l’adversaire. Les compétitions de kendo se déroulent généralement à l’intérieur. Parfois, les compétitions se déroulent à l’extérieur, sur le sol, sous la forme de matchs en plein air. Ces combats ont lieu sur le terrain d’un sanctuaire ou d’un temple entouré d’arbres, ce qui peut donner l’impression d’avoir voyagé dans le temps, dans le Japon ancien.

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